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Afin de retarder ma lecture de Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson., j'ai essayé de lire à la place La carte et le territoire de Michel Houellebecq, qui pionçait dans une bibliothèque de passage. Au fil des premières pages, j'ai senti une espèce de rire homérique et jaunâtre monter dans mon gosier, venu de je ne sais quelle doline pulmonaire à grand renfort de piolet intérieur. Non parce que ce que je lisais était drôle, mais parce que chaque mot, chaque phrase, chaque pseudo-idée, prouvaient amplement que l'attribution du prix Goncourt est une farce grotesque, même plus capable de tromper les gogos les plus babas, et que l'auteur de cette ineptie ferait mieux de se prénommer Claude ; il pourrait alors signer Cl. Houellebecq, et on n'en parlerait plus.
J'ai donc repris Dans les forêts de Sibérie afin de m'aérer poumons, mirettes et neurones ; à la page 99, je suis tombé sur ce paragraphe :