mardi 13 janvier 2015

e-LUCIDE : auto-défense athéiste


e·LUCIDE
projet d'auto-défense athéiste contre tous les fondamentalismes



« La plus grande religion, c'est de ne point parler de religion. »

Gabriel de FOIGNY, 1666


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- Qui a dit : « Ceux qui refuseront mon commandement, vous les mènerez devant moi et vous les égorgerez sous mes yeux » ?
- Quand, où et pourquoi l'Inquisition a-t-elle été créée ? 
- Quand et pourquoi le meuble appelé confessionnal a-t-il été inventé ? 
- Qu'a fait Asma bint Marwan pour mériter la mort ?..

Si vous connaissez les réponses à ces questions, alors vous n'avez pas besoin d'e-LUCIDE. Mais si vous croyez les connaître ou si vous les ignorez, alors ce projet est nécessaire.

Un échantillon de Questions (et leurs réponses) est présenté en deuxième partie de cet article. Commençons par la description du projet.

vendredi 9 janvier 2015

Je suis Charlie & Giordano Bruno & Asma bint Marwan...


& Abu Afak, Asma bin Marwan, Porphyre, Hypatie, les frères Gracques, Paolo Scarpi, Ferrante Pallavicino, Arnaud de Breschia, Ciecho d’Ascoli, Thomas Scoto, Hermann de Rijswijck, Pietro Pomponazzi, Hermann Küchener, Berthold von Rohrbach, Metza von Westenhove, Johannes Hartmann le Tisserand, Jeanne Dabenton, Martin de Mayence, John Cobham, Hans Becker, Francesco da Pistoia, Jean de Castillon et François d'Arquata, Michel Perti, Hans Böhm, Jérôme Savonarole et ses deux disciples, Jules-César Vanini, Jean Fontanier, Étienne Durand, les frères Siti, Pic de la Mirandole, Étienne Dolet, Jacques Gruet, Michel Servet, Noël Journet, Sébastien Castellion, Juan Lopez, Éloi Pruystinck, Dominique d'Uccle, Raimond Delaire, Arnaud de Savinhan, Jacqueline den Carot, Guillemette d’Ornolac, Hugues Lescantelier, Caso Hocq, Quintin Thierry, Jörg Ratgeb, Philippe Dietmar, Thomas Münster au drapeau arc-en-ciel, Heinrich Pfeiffer, Hans Hut, Melchior Hoffmann, Jean de Leyde, Knipperdollinch et Krechting, Geoffroy Vallée, Théophile de Viau, Jan Torrentius, Jean Jacques Bouchard, Claude Le Petit, Willem Cornelis, Tilman Riemenschneider, Sophie Scholl, John Lennon, Rebecca Lucile Shaeffer... 

et des millions d'autres.

mercredi 7 janvier 2015

La Paix est morte... Vive la Paix !



La Paix est morte,
piétinée
par les soldats d'un dieu quelconque.
Les portes du temple de Janus ont été abattues
incendiées
par la bêtise, l'ignorance, la lâcheté et la peur.
L'humour a été assassiné
annihilé
par la joie nauséabonde du cynisme.
La tolérance n'est plus qu'une fille violée
mutilée
enceinte d'un monstre répugnant
qui déchirera bientôt ses entrailles pour naître.
Photo Droits bafoués
La Guerre maudite a beuglé son cri de jouissance
obscène
à la face d'un pays somnambule.

Vous trouvez que le réveil est douloureux ?
Dormir était une erreur...
Le cauchemar ne fait que commencer
et il a pour nom Réalité.

Bienvenue en 2015
première année de la première guerre de religion mondiale.

lundi 22 décembre 2014

LA LOI DU MILLIEME: ou les petits comptes de noël


Imaginez tous les Harry Potter qui ont été achetés depuis le début. Vous voyez la montagne de livres que cela représente ? Les cent et quelques millions d'exemplaires (ou les trois mille hectares de forêt que cela a necessité, si vous préférez) ?
Bon. Ajoutez-y les X millions d'exemplaires de Cinquante nuances de Truc, les Y millions d'exemplaires du Da Vinci Bidule, les Z millions d'exemplaires de Twilight, les péta-millions de Millénium...
Pas la peine d'en rajouter, on va s'arrêter là. Cela suffira pour cette expérience. Plus gros, ce serait sans doute trop gros. Moi, en tout cas, j'ai beaucoup de mal à imaginer une montagne de cinq cents millions de bouquins. C'est pourtant ce que la majorité d'entre vous a acheté, au nom de cinq personnes seulement, au cours des vingt années écoulées.

Cul-de-sac et Gros-Bourbier sont dans un bateau... Devinez ce qui tombe à l'eau.

Contrairement à l'annonce trop optimiste faite précédemment, "Fantaisie baroque" n'est toujours pas édité. Et ne le sera sans doute pas avant longtemps. Ceci est dû à l'incompétence absolue de l'éditeur pressenti, dont les prestations techniques se sont révélées lamentables, sans parler de leur "don" en communication, qui oscille entre le grotesque et l'inconséquent. Entre autres exemples, ces messieurs, n'ayant pas vu arriver un e-mail qu'ils espéraient, n'ont rien trouvé de mieux à faire que de m'envoyer une mise en demeure par courrier recommandé. On en déduira que dans leur univers étriqué, le téléphone, c'est bon pour les chiens. Ce doit être ça qu'on appelle l'intelligence du caniveau...

En treize ans dans l'édition, j'ai évidemment croisé pas mal de bras cassés, de margoulins, de nazes, d'enflures, de pauvres mesquins et de cruches fêlées de naissance, mais là, les limites de la nullité ont été pulvérisées, atomisées et converties en Total-Merdier calibre 88.
Et comme la loi française défendra toujours les ânes et les requins contre le menu fretin, le roman est désormais coincé dans les limbes du droit civil, au moins jusqu'en 2017. J'hésite donc à remettre en ligne l'intégralité des lettres et du pamphlet, mais nul doute que si je le faisais, "on" me le ferait regretter d'une manière ou d'une autre.

Quoi qu'il en soit, je ne ferai désormais plus la moindre confiance à un éditeur rencontré sur Internet

Merci, charmant destin ! J'avais tellement besoin de ça.

lundi 17 novembre 2014

Cela change tout ! ou Naomi Klein contre le Capitalisme

« Dans la lutte de l'organisation révolutionnaire contre la société de classes, les armes ne sont pas autre chose que l'essence des combattants mêmes. » (Guy DEBORD, La société du spectacle, thèse 121).
Les livres de Naomi Klein sont comme l'air et l'eau : indispensables à notre survie. NK n'est pas seulement une journaliste ès économie, ès politique, ès écologie, etc. ; elle a un don pour nous expliquer tout ce qui, dans l'actualité, relève déjà de l'Histoire et s'apprête à nous concerner tous, sans exception. Autrement dit, quand je lis une enquête de NK, je ressens la même impression qu'en lisant un livre de Howard Zinn, pour l'avenir au lieu du passé. Les mots de NK ont une portée signifiante qui dépasse largement le cadre limité (et par qui d'autres que les gros magnats médiatiques ?) de l'édition. On constate avec plaisir (voire jubilation intense) qu'elle n'a de comptes à rendre à personne, ce qui est le meilleur (voire le seul ?) moyen d'écrire en toute liberté, donc de ne pas mentir – y compris à soi-même.

dimanche 9 novembre 2014

De l'éclosion de la conscience et de ses défaillances occasionnelles..

Cerveau de scientifique exténué.
John C. Eccles était un neurologue (australien, puis britannique, puis suisse) qui a écrit plein de livres scientifiques, avec des schémas, des formules biochimiques et des mots longs comme le bras ; dans l'un d'eux (Évolution du cerveau et création de la conscience), il a tenté de découvrir à quoi est due la conscience humaine. Il y raconte comment il a passé presque toute sa vie à se demander comment il est possible que l'homme réfléchisse plutôt que de se contenter de suivre ses instincts.
Pendant trois cents pages, il décortique des cerveaux (humains et animaux) et fouille, farfouille, soulève, analyse, prend des notes, calcule, compare, pèse, soupèse, relit ses notes, ajoute des produits, IRMise, découpe, humecte, dissèque, insère sous un microscope, cite des collègues, en critique quelques-uns, en encense d'autres (pas beaucoup), continue à chercher, se réveille en sursaut, vérifie, est déçu, garde le moral, ne part jamais en vacances (apparemment), ne cite pas une seule fois les travaux de Henri Laborit (entre chrétiens, pourtant, ils devraient s'aimer comme eux-mêmes), n'a pas de vie de famille (ou alors elle reste soigneusement à la maison ; ah si, j'ai vérifié, il - enfin, sa femme ! - a eu neuf enfants), continue de chercher, reçoit des médailles, se fait adouber, change de titre, de pays, regarde la retraite approcher, décide de faire le bilan de sa vie de recherches, le rédige à la sueur de son front et de celles de ses assistants, relit son manuscrit, exténué mais exalté, pour finalement conclure que l'origine de la conscience humaine ne peut être que...

lundi 3 novembre 2014

PÔLE EMPLOI et TOYS 'R' US même combat ?

Droits photo: rien à cirer.
Ma semaine du 24 au 31 octobre 2014 restera dans les annales comme l'une des plus ineptes de mon existence (en attendant la prochaine). Son seul intérêt est qu'elle m'a révélé à quoi servent vraiment les impôts des Français. Si donc vous faites partie des gens qui n'étaient pas imposables l'an dernier et se retrouvent encore plus pauvres cette année, réjouissez-vous, car vous allez enfin savoir à quoi sert l'argent que l'État vous a pris en jurant que c'était une question de survie.
Au fait, la sienne ou la vôtre ?

samedi 1 novembre 2014

L'île du Point Némo, de JM Blas de Roblès : de curieux relents ?

Ill. de Lola Luna - 2008

Soyons clair : j'aime bien cet auteur ; "Là où les tigres sont chez eux" m'avait enchanté. Son succès a prouvé que les Français sont capables de lire autre chose que des élucubrations nombrilistes, des réglements de comptes hargneux ou des litanies pseudo-intellectuelles. Il montrait aussi qu'il est plus que temps de briser les barrières de genres littéraires qui frelattent l'édition française et maintiennent dans des ghettos certains auteurs intéressants tout en permettant à des crétins / plagieurs / suceurs d'orteils de profiter des idées d'autrui.
Or, il y a certaines choses qui clochent avec "L'île du Point Némo".
Certes, c'est un bon livre, au rythme bien enlevé, toujours étonnant, plein de personnages pittoresques, un roman atypique et enjoué au point d'en être presque picaresque, un roman comme il y en a peu dans la littérature générale française (et plus du tout depuis la mort de Romain Gary). Il y est dit certaines choses importantes sur l'avenir de l'espèce humaine et la nécessité de réformer le capitalisme et sa mentalité morveuse. Jusque-là, nous sommes d'accord (même si je pense qu'il serait préférable de détruire le capitalisme plutôt que de l'améliorer).

jeudi 30 octobre 2014

Les Crocs du Lyon: Mission Intergalactique accomplie

Pièce à forte conviction #1

Les deux journées lyonnaises sont passées à la vitesse de Guy l'Éclair essayant d'attraper le métro. Le samedi matin, visite ébahie du Musée de la Miniature et du Cinéma pour mézigue, Sonia Quémener et Nicolas Cartelet, mes deux collègues auteurs (le 4e auteur du Peuple de Mü, JM Etchery, demeure mystérieux). Épastrouillé je fus de découvrir que les scaphandres rebelles de L'empire contre-attaque sont en fait les mêmes que ceux d'Outland, qui avaient été laissés là (à Elstree) en dépôt. Moi qui croyais avoir l'œil pour ces détails.. Comme quoi, on n'est jamais assez geek. Moment fort avec la visite à la Reine-Mère Alien (qui bave, gigote et grogne pour de vrai, comme toutes les reines-mères). Ébahissement devant les somptueux dioramas de Don Ohlmann, qui se permet de faire un simple fond de piscine hurlant de vérité (au point que j'ai cru y voir apparaître... un rhinocéros [réf. nécessaire]). Épanouissement des papilles et des naseaux parmi les décors flaconneux du Parfum, qui diffusent encore mille et une odeurs (disons, surtout une).

dimanche 12 octobre 2014

Léger Décalage Temporel

Image DR
(Note de la rédaction : c'est avec une certaine perplexité que nous reproduisons ici le contenu d'un message reçu ce matin, à 00h00. Malgré nos recherches, nous n'avons pas encore découvert d'où provient l'erreur technique qui l'a détourné vers notre blog ; toutefois, pour le cas où il ne s'agirait pas d'une erreur, nous le faisons figurer ici dans son intégralité. Merci de votre compréhension.)

 ***
A la fin du XIXe siècle, quelqu'un s'aperçut que le monde était absurde. La pièce de théâtre qui le révélait au « grand public », Ubu Roi, fit scandale dès que son premier mot fut prononcé. Vingt ans plus tard, les dadaïstes puis les surréalistes démontraient que nous (l'espèce humaine) vivions dans un monde dépourvu de sens unique, ce qui fit de nouveau scandale chez les bourgeois, et réjouissance chez les amateurs de liberté. Après la parenthèse guerrière des années 40 (qui étouffa les rires), les mouvements de pensée absurde firent florès tout au long des années 50 et 60, culminant au début des années 70 avec le psychédélisme et l'art « sous influence ». Les quarante années suivantes marquèrent la régression de l'art sous les coups de boutoir de l'économie et de la politique asservie ; on apprit alors que le monde n'était plus absurde mais gérable ; les artistes n'apprenaient plus la technique propre à leur mode d'expression, ils apprenaient à exprimer leur personnalité à travers un mode technique, si possible quelconque. Andy Warhol était leur prince et Milton Friedman leur manager.

lundi 6 octobre 2014

FOUTEZ-NOUS LA PAIX ! Manifeste contre TOUTES les idéologies

Alors, comme ça, "on" est en guerre ! "On" a décidé que les choses étaient allées trop loin et qu'"on" devait se défendre. "On" se prend pour George Wanker Bush. "On" joue les offusqués et "on" se rebiffe contre...
Minute. Qui ça, "on" ?
— Les élus, voyons. C'te question, enfin! Tu r'gardes pas les infos? Mais c'est dingue!
Ah, eux... Ceux qui se croient élus. Ceux qui se jugent eux-mêmes indispensables parce que la "volonté" du peuple les a portés au pouvoir, comme le feu porte l'eau à ébullition. Les fervents d'une idéologie, quoi! Ceux qui ont autant foi en leur sacro-saint destin politique que des croyants en leur idée-au-logis étriquée...

samedi 4 octobre 2014

INTERGALACTIQUES 2014 & Du cauchemar au récit VII

(Nikolaï Kalmakoff)
 Les 25 et 26 octobre prochains, en la MJC Monplaisir (Lyon, 8e), se tiendront les troisièmes Intergalactiques.

Tandis que les réVoltés de tous bords fêteront les dix ans de leur éditeur favori, le jeune et dynamique éditeur Le Peuple de Mü fêtera la sortie de son sixième titre original (ainsi que premier de sa nouvelle collection ADYNATA):

L'ILLUSION DU CONTRÔLE
de Sonia Quémener

Pendant ce temps, les amateurs de cinéma pourront contempler en chair, en os et en barbe toute fraîche le Fossoyeur de Films, qui racontera la (les !) sagas de Dune sur le grand écran.

dimanche 14 septembre 2014

Dédicaces à Lyon


Samedi 20 septembre de 11 heures à 13 heures et plus, je serai à la librairie ludique
Ukronium 1828
Lyon, 55 rue de la Thibaudière.
Et peut-être au Salon du Vampire, dans l'après-midi... Si tout va bien... Si le temps le permet...

jeudi 4 septembre 2014

Coïncidence terminée, et une autre en prime...

Ouf! L'écrivain Sylvain Tesson est sorti du coma, et il semblerait que tout aille bien. Je peux finir son livre tranquillement, voire tranquillisé.

Photo par Marc de Groot



Photo par Herbert Ackermans

lundi 25 août 2014

Coïncidence de plus en plus étrange...


Photo DR
Afin de retarder ma lecture de Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson., j'ai essayé de lire à la place La carte et le territoire de Michel Houellebecq, qui pionçait dans une bibliothèque de passage. Au fil des premières pages, j'ai senti une espèce de rire homérique et jaunâtre monter dans mon gosier, venu de je ne sais quelle doline pulmonaire à grand renfort de piolet intérieur. Non parce que ce que je lisais était drôle, mais parce que chaque mot, chaque phrase, chaque pseudo-idée, prouvaient amplement que l'attribution du prix Goncourt est une farce grotesque, même plus capable de tromper les gogos les plus babas, et que l'auteur de cette ineptie ferait mieux de se prénommer Claude ; il pourrait alors signer Cl. Houellebecq, et on n'en parlerait plus.

J'ai donc repris Dans les forêts de Sibérie afin de m'aérer poumons, mirettes et neurones ; à la page 99, je suis tombé sur ce paragraphe :

dimanche 24 août 2014

Coïncidence étrange...

Il y a une heure à peine, j'ai commencé à lire Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson...
Je me suis arrêté après la phrase "Voilà que je m'intéresse à la poussière. Le mois de mars va être long."
Il y a cinq minutes, j'ai appris que l'écrivain-voyageur est dans le coma depuis le 22.
Je me suis toujours demandé si Sylvain Tesson n'était pas un héritier, voire un survivant, de la Confrérie des Bouteilles, dont faisait partie Théophile de Viau et bien d'autres poètes.
Voilà que cette boutade ne me fait plus sourire. Le mois de septembre risque d'être trop court.
Oserai-je maintenant terminer son livre ?

vendredi 22 août 2014

SURSIS (nouvelle pour le Ray's Day)

(Photo : UKTV)

@ Laetita, vite ! Quelle histoire n'a pas encore été écrite ?
Voilà bien le genre de message qu'on n'a aucune envie de recevoir à 4 h 21, un dimanche soir, c'est-à-dire lundi matin. Surtout quand ledit message émane d'un écrivain dépressif dont le succès (relatif) appartient au passé. Que voulez-vous répondre à ça, franchement ? Dont acte :
@@ Que veux-tu que je réponde à ça, Max ? Soit elle a déjà été écrite, et tu plagies ; soit non, et ta réponse consiste à l'écrire.

dimanche 17 août 2014

22 août: Ray's Day + Le Serpentaire


Le 22 août 2014 sera dédié à la lecture.
Lisez tout ce qu'il vous plaira, où il vous plaira, et plus encore...
Et si vous ne savez pas quoi lire, pourquoi ne pas le demander aux gens qui lisent ? Dérangez-les doucement, et je parie qu'ils/elles seront ravi/es de vous conseiller, voire de partager leur livre avec vous.
Pour tout renseignement concernant les initiatives en place ce jour-là, suivez ce lien : raysday.net.
Sur ce blog, à partir de zéro heure (heure du Pacifique central), je publierai une nouvelle inédite intitulée EN SURSIS.


Mais ce n'est pas tout, car ce même jour verra la naissance du magazine numérique LE SERPENTAIRE, des éditions LE PEUPLE DE MÜ. Vous pourrez le lire ici. Vous y trouverez de nombreux textes originaux, une plate-forme interactive avec les auteurs de la maison, des ateliers d'écriture, et bien plus encore...

vendredi 1 août 2014

REAMDE, de Neal Stephenson: la séquelle!

Commençons par préciser (à l'attention des crad'ucteurs et autres franglophiles) qu'en français, "séquelle" ne veut pas dire "suite" mais "conséquence fâcheuse d'une blessure ou d'un traumatisme (exemple: « Hou, la vilaine cicatrice ! »)".

Ainsi donc, le roman (pour le moins fâcheux) de Neal Stephenson a z'été traduit en français et publié (par Sonatine), pour le bonheur et la joie des (nombreux) fans de l'écrivain américain.
Que REAMDE ait été traduit par "Les deux mondes" est déjà curieux en soi mais pas rédhibitoire. A défaut, il eût fallu laisser "Reamde" tel quel (bizarroïde!) ou traduire par "Limez-zoi" (euh...), toutes solutions pas très alléchantes. On ne saurait donc taxer l'éditeur Sonatine d'avoir choisi une autre route (ni d'être composé de transfuges du Cherche-Midi et d'un collaborateur de Claro à Lot49... Qui a soupiré "Eh allez, toujours les mêmes.." ? On se tait, dans le fond !)
Qu'ils aient décidé de couper l'ouvrage en deux, c'est aussi compréhénsible, devant l'ampleur du chantier. Et puis, quoi ! c'est la mode française de découper les gros pavés en bouquins plus faciles à avaler (et dont la vente cumulée rapporte un peu plus). Après tout n'importe quel traducteur sait que le français est 15% moins synthétique que l'anglais (les éditeurs aussi sont censés le savoir, sauf ceux qui pratiquent le coefficient de foisonnement à 5%, bien sûr, voire à 0%. Ça fait toujours ça d'économisé, pas vrai ?)