Un
soir, quand j'avais vingt-trois ans, en rentrant chez nous avec ma
compagne, nous avons croisé un groupe de bidasses en virée. La
largeur de la rue aurait pu nous permettre de les éviter
soigneusement. Mais l'un d'eux préféra se détacher du groupe, vint vers nous
et se mit à beugler : « Ta meuf, elle a un de ces culs,
j'y foutrais bien ma pine ! »
Puis
il a continué son chemin, sans être renversé par un bus ni puni
par Superman, sous les ricanements approbateurs de ses quinze camarades
à forme humaine.
Sept ans plus tard, l'individu Chirac nous débarrassait enfin de l'engeance répugnante des troufions et les reversait au chômage national, tout en reprenant les essais nucléaires dans le Pacifique pour faire plaisir à ses potes militaires et scientifiques, au mépris de la volonté internationale et des populations locales. Encore un qui crèvera vieux, dans son lit, milliardaire et entouré de l'affection des siens...
Beurk !
Beurk !
Marcel Gotlieb (copyright 1970) |
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