dimanche 24 février 2013

LES SALLES DE "SHOOT" : quelques vérités dont les médias ne parleront pas

Une psychologue clinicienne travaillant dans un hôpital psychiatrique m'a communiqué les remarques suivantes, après avoir cherché à les diffuser sur quelques forums médicaux, qui (bizarrement) n'ont pas été assez intéressés. Je me permets donc de relayer ces vérités fort bonnes à dire. Libre à vous de les faire suivre à qui vous voudrez. (Alfred)


(Photo DR) Une vraie partie de plaisir ? Un privilège ?

Il y a quelques jours, le gouvernement a décidé d'ouvrir, à Paris bien sûr, une "salle de shoot" ; en Politiquement Correct : "salle d'injection sanitaire" ou de "consommation", selon qui en parle et comment.
En cette occasion, le peuple comme les people ont eu de nouvelles occasions de nous faire bénéficier de leur grande sagesse. Par exemple, un des commentaires les plus publiés concerne le fait que la "drogue" étant illégale (pas toute, mais c'est pas le débat...) et les drogués étant des délinquants, comment concilier shoot autorisé et drogue illégale ?
Alors, juste pour sortir du marécage de la Bonne Pensée dans de Saines Pratiques, j'aimerais simplement revenir sur quelques éléments comptables.

lundi 18 février 2013

EUTHANASIE pour les génies périmés ? (Et les doubleurs d'aujourd'hui)

Suite à une erreur d'aiguillage malencontreuse, je suis allé voir Passion, le dernier film de Brian de Palma...
Comment ça, "C'est qui, ce mec ?"
Phantom of the Paradise ; Soeurs de sang ; Obsession ; Pulsions ; Carrie ; Blow out ; Fury ; Body double...
Quand même !
Et c'est lui aussi qui a fait : Scarface ; Les Incorruptibles ; Le bûcher des vanités ; Outrages ; L'impasse ; Snake eyes... D'accord, c'est pas du même carat, mais ça tient la route, non ? J'en connais qui ont gardé de sérieuses traces de ces films sur eux.

samedi 16 février 2013

UN FANTASME DISPARAÎT...

L'autre jour, dans mon café favori, il y avait une dame qui lisait une liseuse (ou une tablette ; ma copine Lisette, qui est tableuse chez Excel, a essayé de m'expliquer la différence ; je n'ai rien compris). Tout à coup, je me suis aperçu que je ne savais pas ce qu'elle lisait, la dame. Et si c'était un de mes livres ? Je suis resté là, un moment, paralysé, à me demander comment sortir de cette impasse sans provoquer un scandale ?

Je n'ai rien trouvé.
Voilà comment un fantasme s'évanouit à l'horizon de l'inconscient humain. Et un fantasme d'écrivain qui s'évanouit, c'est un roman étouffé dans l'oeuf.

REVOLUCION CALIENTE : Limpia Europa ?

Cette semaine, deux personnes (des hommes dans la quarantaine, chômeurs) se sont immolées aux abords d'une agence de Pôle Emploi. L'une des deux est morte, l'autre a survécu à ses blessures. L'an dernier en août, une situation identique s'était déjà produite : un homme s'était immolé sous les yeux de son "conseiller", qui ne pouvait rien pour lui, à tous les sens du terme. A cela, j'ajoute le suicide, il y a trois semaines, d'une jeune femme de ma connaissance, qui s'est jetée d'une hauteur de 30 mètres. Il faut savoir que l'homme de Nantes avait prévenu de son geste, que le personnel de l'agence avait fait venir les pompiers et la police, qui "n'ont rien pu faire".

mercredi 13 février 2013

DON'T FREEBOX ME IN !


Depuis quelques jours, j'ai l'occasion d'essayer une freebox dite Revolution, du genre qui est censé tout faire, sauf le café. Comme ce n'est pas la mienne, j'arrive à rester calme. Si c'était la mienne, elle serait repartie depuis longtemps chez l'arnaqueur...
(Je voulais dire, le vendeur. Pardon aux escrocs qui ont une conscience professionnelle.)

Je pourrais lister ici les avantages et les qualités de la boîte en question, mais je ne suis pas payé pour ça, aussi je laisse cette besogne gratifiante à d'autres esprits libres. Je vais me contenter de dire ce qui déconne.
Et il y a du boulot.

jeudi 7 février 2013

POLITIQUE DU VIDE ou Comment l'on fucke ses administrés

Il était une fois une forêt communale qui poussait gaiment au soleil du Midi ; on y trouvait des truffes et des pommes de pin, les chiens y gambadaient comme des fous, se sentant si bien qu'ils ne coursaient même pas les lièvres, se contentant de les regarder détaler sous leurs yeux d'un air patelin. C'était l'éden au pays de Tartarin.
Un jour, un maire qui se croyait vachement élu décida de construire un grand lotissement à la place de la garrigue. Il fit poser des panneaux de plastique, croyant que cela suffisait à légitimer son action. Quelques bulldozers anémiques taillèrent deux ou trois chemins, déracinèrent une poignée de taillis et... furent arrêtés parce que des citoyens sourcilleux avaient dénoncé l'illégalité de la procédure et qu'un magistrat tatillon leur avait donné raison.
Pendant quelques mois, les choses restèrent en l'état ; la nature reprit ses droits (hélas, pas imprescriptibles, encore moins inaliénables) et quelques lapins revinrent, inquiets, toutefois.

lundi 4 février 2013

RÂTEAUX & RUPTURES ou La Vertu des Gadins

Photo Corinne Lacueille... au menton !
Voici un "méchantillon" de ces petites phrases qui tuent l'amour en moins de temps qu'il n'en faut pour les dire (avant ou après passage à l'acte, peu importe). Il va de soi qu'elles sont toutes garanties authentiques par les personnes qui me les ont racontées ; les miennes, en tout cas, le sont à 100 %  (surtout les deux ou trois dont je suis l'auteur, hélas).
A vrai dire, vous vous reconnaîtrez peut-être, ici ou là...



— Je préfère qu'on reste amis.
— Tu es formidable ; non, vraiment ! Mais là, c'est pas le moment.
— Je crois que je ne serai plus jamais capable de tomber amoureuse.
— C'est gentil comme tout, mais tu comprends, j'ai quelqu'un d'autre en vue, qui me plaît plus que toi.