lundi 25 août 2014

Coïncidence de plus en plus étrange...


Photo DR
Afin de retarder ma lecture de Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson., j'ai essayé de lire à la place La carte et le territoire de Michel Houellebecq, qui pionçait dans une bibliothèque de passage. Au fil des premières pages, j'ai senti une espèce de rire homérique et jaunâtre monter dans mon gosier, venu de je ne sais quelle doline pulmonaire à grand renfort de piolet intérieur. Non parce que ce que je lisais était drôle, mais parce que chaque mot, chaque phrase, chaque pseudo-idée, prouvaient amplement que l'attribution du prix Goncourt est une farce grotesque, même plus capable de tromper les gogos les plus babas, et que l'auteur de cette ineptie ferait mieux de se prénommer Claude ; il pourrait alors signer Cl. Houellebecq, et on n'en parlerait plus.

J'ai donc repris Dans les forêts de Sibérie afin de m'aérer poumons, mirettes et neurones ; à la page 99, je suis tombé sur ce paragraphe :

dimanche 24 août 2014

Coïncidence étrange...

Il y a une heure à peine, j'ai commencé à lire Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson...
Je me suis arrêté après la phrase "Voilà que je m'intéresse à la poussière. Le mois de mars va être long."
Il y a cinq minutes, j'ai appris que l'écrivain-voyageur est dans le coma depuis le 22.
Je me suis toujours demandé si Sylvain Tesson n'était pas un héritier, voire un survivant, de la Confrérie des Bouteilles, dont faisait partie Théophile de Viau et bien d'autres poètes.
Voilà que cette boutade ne me fait plus sourire. Le mois de septembre risque d'être trop court.
Oserai-je maintenant terminer son livre ?

vendredi 22 août 2014

SURSIS (nouvelle pour le Ray's Day)

(Photo : UKTV)

@ Laetita, vite ! Quelle histoire n'a pas encore été écrite ?
Voilà bien le genre de message qu'on n'a aucune envie de recevoir à 4 h 21, un dimanche soir, c'est-à-dire lundi matin. Surtout quand ledit message émane d'un écrivain dépressif dont le succès (relatif) appartient au passé. Que voulez-vous répondre à ça, franchement ? Dont acte :
@@ Que veux-tu que je réponde à ça, Max ? Soit elle a déjà été écrite, et tu plagies ; soit non, et ta réponse consiste à l'écrire.

dimanche 17 août 2014

22 août: Ray's Day + Le Serpentaire


Le 22 août 2014 sera dédié à la lecture.
Lisez tout ce qu'il vous plaira, où il vous plaira, et plus encore...
Et si vous ne savez pas quoi lire, pourquoi ne pas le demander aux gens qui lisent ? Dérangez-les doucement, et je parie qu'ils/elles seront ravi/es de vous conseiller, voire de partager leur livre avec vous.
Pour tout renseignement concernant les initiatives en place ce jour-là, suivez ce lien : raysday.net.
Sur ce blog, à partir de zéro heure (heure du Pacifique central), je publierai une nouvelle inédite intitulée EN SURSIS.


Mais ce n'est pas tout, car ce même jour verra la naissance du magazine numérique LE SERPENTAIRE, des éditions LE PEUPLE DE MÜ. Vous pourrez le lire ici. Vous y trouverez de nombreux textes originaux, une plate-forme interactive avec les auteurs de la maison, des ateliers d'écriture, et bien plus encore...

vendredi 1 août 2014

REAMDE, de Neal Stephenson: la séquelle!

Commençons par préciser (à l'attention des crad'ucteurs et autres franglophiles) qu'en français, "séquelle" ne veut pas dire "suite" mais "conséquence fâcheuse d'une blessure ou d'un traumatisme (exemple: « Hou, la vilaine cicatrice ! »)".

Ainsi donc, le roman (pour le moins fâcheux) de Neal Stephenson a z'été traduit en français et publié (par Sonatine), pour le bonheur et la joie des (nombreux) fans de l'écrivain américain.
Que REAMDE ait été traduit par "Les deux mondes" est déjà curieux en soi mais pas rédhibitoire. A défaut, il eût fallu laisser "Reamde" tel quel (bizarroïde!) ou traduire par "Limez-zoi" (euh...), toutes solutions pas très alléchantes. On ne saurait donc taxer l'éditeur Sonatine d'avoir choisi une autre route (ni d'être composé de transfuges du Cherche-Midi et d'un collaborateur de Claro à Lot49... Qui a soupiré "Eh allez, toujours les mêmes.." ? On se tait, dans le fond !)
Qu'ils aient décidé de couper l'ouvrage en deux, c'est aussi compréhénsible, devant l'ampleur du chantier. Et puis, quoi ! c'est la mode française de découper les gros pavés en bouquins plus faciles à avaler (et dont la vente cumulée rapporte un peu plus). Après tout n'importe quel traducteur sait que le français est 15% moins synthétique que l'anglais (les éditeurs aussi sont censés le savoir, sauf ceux qui pratiquent le coefficient de foisonnement à 5%, bien sûr, voire à 0%. Ça fait toujours ça d'économisé, pas vrai ?)