lundi 6 octobre 2014

FOUTEZ-NOUS LA PAIX ! Manifeste contre TOUTES les idéologies

Alors, comme ça, "on" est en guerre ! "On" a décidé que les choses étaient allées trop loin et qu'"on" devait se défendre. "On" se prend pour George Wanker Bush. "On" joue les offusqués et "on" se rebiffe contre...
Minute. Qui ça, "on" ?
— Les élus, voyons. C'te question, enfin! Tu r'gardes pas les infos? Mais c'est dingue!
Ah, eux... Ceux qui se croient élus. Ceux qui se jugent eux-mêmes indispensables parce que la "volonté" du peuple les a portés au pouvoir, comme le feu porte l'eau à ébullition. Les fervents d'une idéologie, quoi! Ceux qui ont autant foi en leur sacro-saint destin politique que des croyants en leur idée-au-logis étriquée...

Bref, des gens à qui je n'ai rien à dire et qui – étrange coïncidence – n'écoutent jamais personne. Des gens pour qui je n'ai ni voté ni consenti ni milité ni même eu la moindre envie de laver leurs chaussettes depuis que leur nom est un jour apparu dans les merdias serviles (désolé pour le pléonasme). Des gens qui décident à ma place de ce qui est bon pour moi, comme n'importe quels parents mal éduqués. Des gens qui "savent"; qui ont fait des études "supérieures" avec d'autres gens issus du "même milieu" qu'eux. (Milieu, c'est pas un synonyme de mafia ?) Des gens convaincus d'avoir raison, à tel point qu'ils ont inventé la "raison d'État" pour se protéger quand ils violent leurs propres lois. Des gens qui n'hésitent pas à sacrifier le menu fretin pour que survive l'idée qu'ils se font de la République. Des gens qui se sont eux-mêmes immunisés contre la possibilité de les poursuivre en justice pour leurs crimes. Des gens qui, une fois déchus ou remerciés, continuent jusqu'à la fin de leur vie à toucher le même salaire (8 à 15 fois le SMIC) sans bouger les oreilles.
Des gens qui...

Stop !
Qu'il y ait encore dans ce pays des citoyens convaincus de l'honnêteté intellectuelle et morale des politiciens est une aberration sociale qui prouve à elle seule que la folie est devenue la norme (comme le prédisaient déjà Guy Debord et Albertine Sarrazin dès le milieu des années 60). Aujourd'hui, en France, grâce au nouvel état des choses, il est donc devenu possible de se faire prendre à parti, insulter, casser la gueule et bien sûr, se faire assassiner, pour la seule raison qu'on est musulman ou chrétien ou qu'on en a seulement l'air.
Je vais être très clair : vous me courez sur le haricot, les religieux et les idéologisants de tout bord, les défenseurs de ceci et les offenseurs de cela. Vous puez tous la mort et la bêtise à plein nez. Que vous refouliez de haine et de mépris, cela va sans dire, puisque vous ne savez rien faire d'autre. Mais votre seul but dans l'existence est d'inoculer la trouille à autrui comme si c'était la panacée. Et il ne reste dans vos discours creux et tous identiques que l'écho strident des "valeurs" putréfiées que vos ancêtres vous ont enfoncées dans le crâne, et que votre manque d'imagination, de curiosité et d'intelligence a transformé en cette morve morale que vous prenez pour de l'or liquide.
Combien d'innocents seront tués à cause de votre guerre imbécile, sur les cadavres desquels vous viendrez verser une larme proprette, tout en accusant les "autres" d'être les barbares? Combien de balles soi-disant perdues vos "justes causes" iront-elles faucher de victimes qui n'en avaient rien à foutre de votre nullité irresponsable? Combien de fric réussirez-vous à mettre à l'ombre avant que le prochain taré (qui a toutes les chances d'être votre fils ou votre fille, soit dit en passant) ne prenne votre place pour recommencer les mêmes simagrées répugnantes? De combien de litres de sang faudra-t-il vous peindre le visage et les mains pour que l'espèce humaine comprenne enfin qu'elle n'a pas besoin de chefs pour vivre, mais seulement d'organisation? Que le seul moyen d'empêcher quiconque de prendre le pouvoir, c'est de faire en sorte qu'il n'y ait plus rien à prendre...
Eh oui, ministre Cravateux ou président Moudubide, ça veut dire que plus personne ne pourra s'enrichir comme un porc ni diriger les consciences de milliards de gens en claquant des doigts. Cela veut dire que presque tout le monde aura un cerveau en état de marche et que, quand tu te pointeras avec ton discours bien ficelé, appris au séminaire ou à l'ENA ou dans n'importe quelle boîte à idées fixes, tout ce que tu obtiendras sera une grimace de dégoût ou un bon glaviot bien vert dans ta face, ou une pièce périmée de dix centimes d'euro. Dans les bons jours. D'ici là, mon pote, ta religion et tes idées politiques, je m'en tamponne le coccyx avec ce que tu appelles mon intolérance et qui est en réalité l'adversaire de ta stupidité.
Et pendant qu'on y est, sache que je ne suis même pas athée, à l'instar d'une large majorité de mes contemporains, qui n'ont pas tous l'honnêteté de l'admettre puisqu'on leur a fait croire que c'était vexant ou plus souvent parce qu'ils ont peur de ta réaction. Rassure-toi, je ne te demande pas de comprendre ce que je viens d'expliquer; contente-toi de ce slogan facile à retenir:

FOUS-NOUS LA PAIX !

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